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Le Stress de la rentrée ...


Cet été vous a permis de profiter pleinement des plaisirs de la vie : apéritifs et repas entre amis ou en famille, farniente sur la plage, à la campagne ou en montagne, marche au bord de l'eau, baignade, siestes ... et pour beaucoup d'entre vous la rentrée approche.

La "rentrée" peut être source de stress pour les petits, comme les grands.

En première partie de cet article, je vous propose d'en comprendre les mécanismes afin de mieux l'appréhender. Puis nous verrons les différentes solutions pour ne pas tomber dans le piège.

Mécanismes du stresss

Mieux comprendre ces mécanismes, permet de mieux appréhender les différentes situations stressantes pour ne pas les laisser s'installer dans votre vie.

Le stress, est reconnu comme un problème majeur de santé et est responsable de bien des maux en constante augmentation ces dernières décennies. Il est le facteur prédisposant, favorisant ou déclenchant de près de 80% des pathologies telles que les maladies cardio-vasculaires, les plus connues mais aussi de l’obésité, du diabète, de la dépression, de la stérilité et de certains cancers.

Les mécanismes du stress

Comme nous l’avons vu plus haut, faire face à une situation stressante est une réaction normale pour notre survie. Cette réponse adaptative et instantanée dure quelques minutes à quelques heures le temps de gérer ou éviter un événement nuisible.

C’est lorsque la période de stress se prolonge que le stress devient néfaste.

Plus la période de stress se prolonge et plus elle est préjudiciable pour l’organisme.

Ainsi, il existe 3 phases dans les mécanismes d’adaptation en fonction de la durée de l’exposition au stress :

La première phase : c’est la phase d’alarme

La phase d’alarme est la réponse instantanée à n’importe quelle situation de stress (physique ou psychique), avec ses modifications physiologiques adaptatives et bénignes… Le système nerveux soumis à un événement stressant provoque la libération d’hormones ; adrénaline et noradrénaline pour nous préparer à gérer au mieux et au plus vite la situation (fuir ou combattre). Cette activation est responsable d’effets stimulants cardio-vasculaires : augmentation de la fréquence cardiaque, de la pression artérielle, tensions musculaires entre autres, réactions connues de tous face à un danger potentiel. Une fois la menace écartée, les systèmes de régulation entrent en jeu permettant ainsi le retour à l’équilibre et tout rentre dans l’orde au bout de quelques minutes.

La deuxième phase : c’est la phase de résistance

Toutefois si l’exposition au stress se prolonge, l’organisme entre dans la deuxième phase, appelée phase de résistance, et c’est à ce moment là que le stress peut devenir nuisible. Au cours de la phase de résistance la mobilisation des énergies de l’ensemble du corps est nécessaire et c’est le système hormonal qui prend la relève avec la sécrétion de cortisol, la fameuse hormone du stress. La durée de cette phase est fonction de l’intensité et de la durée de l’exposition à l’agent stressant et des capacités d’adaptation de l’organisme. Cette libération de cortisol est d’ailleurs à l’origine d’une détresse émotionnelle, s’exprimant au travers différents symptômes, en fonction des individus…

Mécanismes du stress

Voici les symptômes possibles de la phase de la phase de résistance :

  • Anxiété : peur, inquiétude, malaise intérieur…

  • Angoisse : fatigue, palpitations, oppression, troubles digestifs.

  • Tensions : tétanie, tensions et spasmes musculaires (évocateurs d’une carence en magnesium), tension dans les mâchoires

  • Hypervigilance : difficultés de concentration, troubles de la mémoire, perte de motivation, troubles de l’endormissement, réveils nocturnes, réveil trop tôt…

La troisième phase : c’est la phase d’épuisement

Si le stress persiste plusieurs mois, on parle alors de stress répétés ou de stress chronique. L’organisme ne peut plus faire face. Cela entraine une dépense énergétique importante et durable des resources de l’individu le mettant dans un état de « survie ». C’est la bascule dans la troisième phase qui est la phase d’épuisement. Cette phase engendre des faiblesses dans les capacités adaptatives de l’individu face au stress :

  • D’un côté, l’organisme ne peut plus répondre de façon adaptée, la production des hormones diminue ainsi que la résistance physique.

  • De l’autre, ce sont toutes les réponses physiologiques perturbées qui viennent s’ajouter, ce qui a pour effet d’amplifier la main mise du stress négatif sur l’individu.

A l’extrême le stress provoque l’apparition de pathologies graves dont nous pouvons noter les plus sévères :

Maladies cardio-vasculaires, ulcères, colites, certaines formes d’asthme, eczéma, inhibitions des mécanismes de la croissance (vieillissement accéléré) et de la reproduction (stérilité), certains cancers, des dépressions qui peuvent aller jusqu’au burn-out et à l’acte suicidaire.

Les répercussions physiologiques du stress
Les 3 phases du stress
Au cours de la phase d’alarme :

La réponse spontanée à n’importe quel stress active le système nerveux sympathique et provoque la libération d‘adrénaline par les glandes surrénales tandis que le système nerveux central stimule la libération de noradrénaline. Ces deux hormones augmentent le niveau de vigilance et permettent à l’individu d’analyser rapidement la situation afin d’engendrer une réaction de fuite ou de combat.

Les effets de ces deux hormones sont :

  • Augmentation du rythme cardiaque, de la respiration et du tonus musculaire,

  • Libération d’acides gras et de sucre afin de fournir l’énergie nécessaire à l’activité musculaire….pour fuir ou combattre,

  • Diminution de la motilité digestive, les fonctions digestives sont mises en attente ainsi que toutes les fonctions non utiles à la gestion de la situation ( la reproduction par exemple).

Elles provoquent aussi une fuite urinaire de magnésium car elles le chassent des tissus entrainant une carence magnésienne. Et le manque de magnésium rend vulnérable au stress.

De plus, la libération de noradrénaline va aussi freiner le GABA qui est un neuro-messager inhibiteur. Cette baisse de GABA va stimuler la libération de cortisol.

Lorsque la situation stressante perdure, la libération de cortisol continue alors d’augmenter, et le corps passe alors dans la phase de résistance du stress prolongé … Malheureusement aujourd’hui nous sommes de plus en plus confronté à des stress psychiques quotidiens et qui ne laissent pas de répit (harcèlement psycho au travail, chômage, séparation, etc.), ce qui ouvre la porte au stress prolongé.

Au cours de la phase de résistance

La libération de cortisol augmente le taux de sucre dans le sang pour apporter l’énergie nécessaire aux muscles, au cœur et au cerveau. L’organisme se prépare aux dépenses énergétiques que nécessitera la réponse au stress. Le cortisol a heureusement la particularité de pouvoir freiner sa propre sécrétion par rétroaction : la quantité d’hormones libérées dans le sang est détectée par des récepteurs du système nerveux central qui la régulent. Mais le cortisol en excès finit par être neurotoxique car il perturbe la production et la libération des neuro-messagers, notamment celle du GABA qui est un anxiolytique naturel. Cette inhibition du GABA crée alors un état d’anxiété.

Si cet état de stress perdure plusieurs mois, on passe alors dans la phase de stress chronique et pathologique

Au cours de la phase d’épuisement
Burn out

Pour faire face à la situation, l’organisme produit toujours plus d’hormones. Le système de régulation évoqué précédemment devient inefficace. L’organisme, submergé d’hormones, est en permanence activé. Il s’épuise.

Au cours de cette phase, la libération de nombreux autres neuro-messagers telle que la sérotonine (hormone de l’humeur) et de la dopamine (hormone de l’action) chutent, les réserves sont épuisées ce qui amplifie le stress. On se retrouve alors psychiquement désarmé, dépassé. C’est-à-dire que l’esprit est confus et que l’on assiste à une perte de motivation nécessaire pour tenter de se sortir de la situation problématique…

Lors de l’entrée dans cette phase, les capacités énergétiques de l’organisme s’épuisent et il ne peut plus faire face à la situation. Les réserves en neuro-messagers, en hormones, en magnésium,… chutent et les cellules ne sont plus nourries correctement. Il se produit alors une dérégulation des systèmes nerveux et hormonaux. Cette phase favorise l’apparition des pathologies appelées « maladies de l’adaptation ».

Ces maladies de l’adaptation constituent les complications de stress non résolus par l’organisme. Elles sont nombreuses et leur échéances plus ou moins lointaines :

  • Hypertension artérielle liée à l’excès d’hormones (adrénaline et noradrénaline),

  • Ulcères dit de « stress » liés à l’effet du cortisol,

  • Diabète lié à l’excès de sucre dans le sang,

  • Rhumatismes, fibromyalgie, fatigue chronique et diminution des défenses immunitaires liés au cortisol,

  • Troubles hormonaux

  • Dépression, burn-out, spasmophilie

  • Hypersensibilité émotionnelle

Source : Extraits du livre « Spleen ou Stress », éd.Amyris 2016

 

Les solutions pour les petits et les grands :

Les fleurs de Bach :

L'équilibre émotionnel influence notre santé physique.

L'accompagnement en Naturopathie permet de comprendre l'origine des émotions et de s'en libérer.

Techniques manuelles :

Réflexologie plantaire

Technique de soutien de l'organisme, la Réflexologie plantaire, est une pratique qui vous aidera à vous détendre. Elle est particulièrement conseillée pour toutes les tensions mentales, physiques, musculaires, mais aussi pour les problèmes de sommeil, de digestion compliquée...

Massage relaxant

Le massage aux huiles, quant à lui, procure détente et décontraction musculaire. Une relaxation absolue grâce aux huiles utilisées.

Les huiles essentielles qui vous détendent :

Huile essentielle d’oranger amer

Elle est aussi appelée petit grain bigarade « Citrus aurantium ». Son parfum à lui seul apporte détente et relaxation. Je vous conseille donc cette huile en diffusion dans l’air. Vous pouvez aussi en appliquer quelques gouttes pures sur la peau (torse, poignets, ou plante des pieds).

Celle huile peut aussi être prise par voie interne (2 gouttes dans du miel, de l’huile d’olive ou du sucre de canne).

Huile essentielle de camomille romaine

« Chamaemelum nobile » est un anti-stress majeur, à appliquer pure sur la région du torse avant ou après un épisode stressant.

Huile essentielle de marjolaine à coquille

« Origanum majorana » peut être appliquée sur la peau, pure ou prise par voie interne. Elle est efficace contre l’angoisse et pour lutter contre le stress. Elle est aussi connue pour rééquilibrer les troubles nerveux.

Huile essentielle de lavande fine

L’huile « Lavandula angustifolia » est excellente pour calmer le stress et l’anxiété, se relaxer, elle est aussi anti-dépressive. On l’utilise en application sur la peau après dilution dans une huile végétale, en diffusion dans l’air, ou par voie interne. Vous pouvez aussi en mettre quelques gouttes dans un bain. Une petite astuce: mettre 2 gouttes sur le revers de la taie d’oreiller pour favoriser un sommeil rapide.

Huile essentielle de mandarine

« Citrus reticulata » est très efficace contre les angoisses, l’insomnie, le stress et l’agitation en général. Son odeur vous calme rapidement: vous pouvez donc la diffuser, vous l’appliquer (associée à de l’huile végétale), ou la prendre par voie interne (2 gouttes dans du miel, de l’huile d’olive ou du sucre de canne, ce 3 fois par jour).

Et les autres ...

Parmi les autres huiles essentielles efficaces contre le stress et la dépression, je pourrais vous citer, l’huile essentielle de ylang-ylang, anxiolytique et antidépresseur, l’huile essentielle de la fleur de jasmin, à diffuser ou à mettre dans un bain…

Précautions d'emploi concernant les huiles essentielles :

Ne pas utiliser chez les enfants de moins de 7 ans et les femmes enceintes et allaitantes sans l'avais d'un professionnel de santé.

Certaines huiles essentielles sont dermocaustiques, il convient de les tester sur l'intérieur du poignet avant utilisation sur une surface plus grande.

Les Citrus sont photosensibilisantes, éviter de s'exposer au soleil après application cutanée.

Respecter les dosages indiqués (augmenter les doses n'aura pas d'efficacité supplémentaire).

Ne pas remplacer une huile par une autre sans l'avis d'un professionnel.

Ne pas mettre en contact avec les muqueuses et les yeux.

Il faut être extrêmement prudent en cas de problèmes cardiaques, hypertension, épilepsie, problèmes rénaux ou respiratoires. Demander préalablement à un professionnel de santé pour une meilleure prise en charge.

 

Prendre rendez-vous :

par mail : contact@naturopathe-provence.com

par tél : 06.43.21.68.83


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